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NOveaU CoUP d'gUEule

retour (vers le futur) au coup d'avant ! ; coup d'gueule en remontant dans le temps

Il va bien falloir qu'on les entende tous ces gens qui parlent à travers de larges grilles. Celles-là même que nous avons laissées installer, pour ne pas dire que nous avons installées nous-même !

Avons-nous les oreilles tant obstruées qu'elles assourdissent les mots qu'ils nous arrivent déformés.

Par quelle lunette essayons nous de regarder pour ne voir que du brouillard et une fumée légère !

Faut-il donc que la passion s'empare des esprits pour que dans un grand bousculement, sorte de défouloir sans fin, nous revenions la tête ébouriffée, à encore nous regarder, les yeux écarquillés !

Mais quelles sont ces sirènes qui hurlent au lointain et appellent à réveiller de vieilles haines oubliées.

La tempête peut encore apporter des sons nouveaux, mais à force d'être secoués les arbres vont se fatiguer et d'un pas lent retourner en leur campagne.

Alors à Dieu l'ombre et la coupure de ces vents mauvais qui nous assaillent de toutes parts !

Gare du Nord... ne vois-tu rien venir ?

Signé Zorro
Gare du Nord... bon d'accord...

...mais dans l'autre sens c'est la gare du Sud !

Des êtres défilaient dans de grand manteau

La tête ramassée sur le devant

Soucieux de regarder leurs godillots

Ne voulant pas voir l'éclat du ciel

Qui roulait de gros nuages gais

Ils sont déjà en terre près à plier le genou

Ils ne voient que des longes parallèles

Les rangeant comme des cailloux immobiles

Pauvrement entassés sur le côté

Ils marchent oubliés des trains

Qui ne veulent plus glisser sur leurs rails

Appesantis de tout leur poids dans l'instant, là !

De leurs gros yeux, ils observent ces voyageurs

En partance pour un pays de soupières

Cerclé de bols et de larmes

Tous ces êtres sont poussés parle vent mauvais

Qui soulève les chapeaux et arrache les capuches

Alors de grandes ondulations font rouler ces couvre-chefs

Comme une ribambelle de pommes qui dégringolent

Elles annoncent le roulement du tambour

Celui qui dit "Debout les braves !"

Au lieu d'y marcher, couchez-vous donc

Sur ces voies qui font votre malheur

Et vous aussi regardez le ciel

Il dégouline de bonheur et de joie

reprenez de l'altitude !