Empannage |
Troisième Aigreurs |
occultation
digestives |
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Le phare à occultations Descente au troisième sous-sol
avec ascenseur… |
Bouffi par la grisaille de l’outrance de l’ingurgité La panse se retourne Quand les yeux Voilés de larmes Se noient dans la vomissure des mots Est-il plus belle chose Que ces ritournelles Brisures de la pensée Qui dégoulinent Des lèvres vers ce phallus Dressé dans la nuit Qui hurle son dédain Des humaines créatures Il se vautre dans la fange Eructant une sorte |
de salissure Qui sur les murs Appelle la folie Mais celle-ci n’écoute Jamais la détresse Des êtres brisés Elle n’écoute qu’elle-même Et choisit ses adeptes A l’aune de son bon plaisir Délire ou démence Pourquoi n’as-tu de cesse Que de me fuir Moi qui t’appelle depuis Déjà si longtemps
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Ascenseur gris ferraille Bruits métalliques de la cage Coulissent les grilles sur leurs rails Dans le fracas de l’enfer Commence ma descente Au 3e sous sol elle devrait finir Mais rien n’est moins sur Personne ne sait exactement Quand fini cette déchéance Cette déliquescence cérébrale Ce rivetage du cerveau Pour chasser de lui ces habitants Qui hurlent des terreurs noires Affolés qu’ils sont d’être rendus A la désespérance incessante De ces jours plombés De ces durées inutiles Où le temps se fige Dans les secondes ... |
... Elles-mêmes semblables A des heures enlisées Sablier mécanique Il n’y a plus d’horizon Les mots se suicident Au bout des lignes Les points finals Se muent en suspension Suspension de l’humeur Dans un profond dédain de la vie Vie que se mue En mort lente Lenteur qui se mue à son tour en arrêt Mais pour mon plus grand malheur Point ne se mue en arrêt du cœur !
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Deuxième occultation Sub
duction Pourquoi respirer Quand il suffit De tourner ce petit bâton Adossé à la porte Le cul posé sur le sol Et
attendre le repos |
Ré
duction Aimer doit être possible J’ai oublié Plus exactement C’est la vie qui m’a oublié Elle doit avoir ses raisons Mort je veux à nouveau Te chérir et te bercer Dans mes bras trop maigres Pour supporter encore La noirceur des femmes |
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Ab
duction Le soliloque de la pendule Ne cesse de me hurler A la panse que la beauté A l’éclat du sabre Quand il perfore la peau du ventre Libérant les entrailles |
Dé
duction Injection létale A quand la douceur De ton effluve
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