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EtRe CoUP d'gUEule

coupS d'gueuleS précédentS : le premier, le deuxième

Triste premier mai pluvieux 

Me voilà d’avec mon vélo, sur le trottoir éclatant de reflets ternes, grisés par des nuages annonciateurs de déconvenues. C’est en ces termes peu reluisants que je pourrai décrire cette vadrouille populaire. Mais laissons là cette tristesse pesante pourvoyeuse en malheur de tout genre et comprenons ce qui est dit par tant de nonchalances à la promenade. Simplement que « les gens » font une pause et cessent là le mouvement de remise en cause d’un pouvoir politique. Ils estiment donc suffisant les avantages en tous genres acquis par cette organisation sociale. Ils restent dans l’incertitude d’un lendemain qui pourrait déchanter si était posée cette question cruciale, à mon sens :

 « Comment redistribuer mieux les richesses dans un espace de liberté sensé organiser l’égalité ? »

Il faut savoir entendre les interrogations suspendues, les pointillés dans la contestation, ne serait-ce que pour reprendre son souffle et bien vérifier que l’on est pas parti tout seul d’un grand élan euphorique en oubliant que nation ne rime pas avec insouciance ni avec marathon et pourtant ...

Etudiants de tout acabit vous avez bien oeuvrez et poser de bonnes questions, laisser « aux gens » le temps de les digérer. Il est toujours désespérant de remettre la révolution à plus tard, mais il est tout aussi désespérant de renverser le monde et de se rendre compte qu’on a fait fausse route. La question posée est complexe et mérite que l’on s’y arrête un moment pour y réfléchir sereinement. Les gens sont souverains et ont estimé qu’il n’était pas encore temps d’obliger à plus de réflexion pour offrir des solutions originales. Les délaissés en tout genre maquent à l’appel, ils ne savent pas encore qu’ils sont les rares à pouvoir obliger un monde à les accueillir et de ce fait comprendre tout l’intérêt qu’ils ont à le faire, et ne pas oublier qu’ils ont des enfants qui les regardent et les jugeront un jour sur l’état de ce qu’ils laissent.

La Gare est Rouge

 comme un Poisson du Nord... 

de ton bocal vide ne vois-tu rien venir ?

Signé Zorro
Poisson du Nord...

...fait-il seulement un peu froid au fond du jardin !

De ses yeux ronds il regardait le monde

Toujours surpris d'y voir un visage

Heureux, simplement là de l'autre côté

Autre ronde dans un autre aquarium

Je ne vois plus que les ombres

Que les hésitations

Il y avait là quelque chose

Que je ne serais dire

Petit coeur arrêté pour un temps suspendu

Accroché encore, pendu là

Au-dessus des cailloux

Il ne nous reste que le bruissement de l'eauI

En souvenir émouvant

C'est triste comme un premier mai pluvieux

Comme un brin de muguet dans un pot

Regret d'un repos oublié

Pire qu'un deux mai

Que j'aimerai que tu fus encore,

 pour croiser tes yeux ronds

En forme d'interrogation sur le monde

En forme de question sur moi-même

En forme d'autre chose...

qu'un aquarium qui se vide, lentement dans un désert aride !

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