Réflexion personnelle juste pour dire un peu ! |
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Les trois raisons qui fond le coût d'un produit: |
Mon premier point est de dire que
la fonction première de l'être humain s'est de s'organiser en société
pour pouvoir vivre. Nous sommes des êtres sociaux. Donc l'élément
fondateur c'est la société. A notre époque cela recouvre une seule
entité c'est la nation, qui peut se décliner en fédération, mais aussi
en sous structures pour une gestion plus participative si cela vous
chante, mais il reste une unité fondamentale, c'est l'état, ou la cité
pour les inconditionnels de la référence grecque !
Pour moi cela signifie que l'étage premier du développement humain c'est la cité et que c'est ce qu'il faut développer et protéger avant tout. C'est l'élément primordial à partir duquel peut se mener un combat, ou une action pour ménager les susceptibilités. Il faut une base solide, qu'il est nécessaire de protéger et de développer au maximum sans porter atteinte aux autres nations. |
La publicité d'Etat pour informer le citoyen |
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Le deuxième point et c'est dans l'ordre des priorités qu'il apparaît, c'est le développement des autres nations. Une nation forte et des nations pauvres, inévitablement cela permettra l'utilisation de ces dernières pour servir les intérêts de la nation (ou des) nation la plus riche, au détriment des plus pauvres à l'intérieur de cette même nation ! |
les règles du jeu sont faussées |
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Le troisième point qui est une conséquence du deuxième, c'est qu'il faut lutter contre l'asservissement des êtres humains dans les sociétés les plus pauvres. | |||||||||||
Alors voilà ! | |||||||||||
Vous avez dit libéral! |
Je propose la création d'une
société publicitaire d'Etat avec toutes les garanties de l'indépendance
à l'égard du pouvoir, si, si, c'est possible et cela a existé, mais le
pouvoir politique c'est dépêché de le supprimer. Il y avait un service
d'état chargé de l'évaluation des décisions économiques ! J'insiste
sur le "il y avait" Bref reprenons le fil de la causerie : Cette
structure serait chargée d'informer les citoyens (appelés
"consommateur" pour d'autre, mais peu importe, on peut imaginer
des consommateurs malins) sur le coup effectif d'un produit fabriquer par
un société, nationale ou pas. Il serait décliné en trois partie, le
prix, la qualité et l'éthique. Il s'agirait pour le dernier point de
savoir dans quelle mesure le respect de l'homme et de son développement
vers un mieux être est valorisé ou pas.
Pour moi il y a trois raisons qui font qu'un produit n'est pas cher. Le première c'est qu'il est de qualité médiocre. Je donne une exemple, mon marchand de légume me vend des litchis à 1€80, je me sers tout seul en les triant. Intervention du vendeur : "Il faut prendre la pelle." Ma réponse : "Vous plaisantez y en a la moitié qui sont moisis." Sa réponse à lui : "Vous croyez que je les vendrais à ce prix là, ce serait 3€ !" Je regrette une seule chose c'est de ne pas avoir le choix. Mais pour choisir vraiment il me faut une autre donnée. C'est les conditions de productions. Car l'autre raison qui fait qu'un produit n'est pas cher c'est le nombre de personnes qui meurent de faim en travaillant dans des conditions effroyables. Hé là mon deuxième exemple. Mes pneus sont fichus, les deux pneus avant. Je sais on s'en fiche, mais c'est comme ça les exemples. Puis arrêtez de m'interrompre tout le temps je perds le fil de ce que je raconte. D'ailleurs j'attends avec impatience vos commentaires à l'adresse suivante : oissaurat@ac-creteil.fr ils seront publiés et commentés ! Je reprends le fil de ma causerie à nouveau : Je voulais donc des pneus Perelli P 3000 ! J'ai une 406 c'est comme ça, y a pas l'choix ! Malheureusement il en restait deux dans l'ordinateur, mais ils sont que un dans l'entrepôt (un jour je vous parlerai de l'informatique !). Sauvé, il y a des pneus équivalents, des Yochito (je sais cette marque n'existe pas mais je me rappelle plus la vraie et j'ai la flemme de redescendre dans le parking pour vérifier !) de marque chinoise. Je demande à la gentille animatrice derrière le comptoir, charmante au demeurant, si la qualité est la même. Elle me répond que oui. J'ai une confiance illimité dans cette entreprise, je veux bien la croire et de toute façon j'y connais rien. Mais je lui demande ce qui fait alors la différence de prix, et là on revient à la question de départ, les conditions de production ! Mais la gentille vendeuse ne peut pas me répondre et pour cause, elle n'en sait fichtrement rien, même si elle est d'accord avec moi. Et nous en venons à la dernière raison d'un faible coût, c'est l'innovation, c'est la société maligne (maline n'existant pas, car il n'y a pas de féminin pour le diable ! c'est l'explication de ma fille) qui mis au point un nouveau procédé de fabrication. Celle qui a eu l'idée lumineuse qui permet un agencement autre dans la chaîne de fabrication. |
syndicalisme en quelques points : Mon oncle (et pas celui d'amérique); |
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J'en reviens à ma société
de publicité d'Etat. Elle aurait pour rôle de faire de la
publicité pour informer les citoyens de la raison du prix d'un produit en
citant les sociétés. Cela pourrait se faire par tout type de média,
télé, radio etc. La société Untel produit deux fois moins cher
parce qu'il soustraite en chine en faisant travailler des enfants et en
interdisant les syndicats ! Par contre Deuxtel (oui c'est pas très malin)
produit en France en refusant de délocaliser et de licencier X centaines
d'ouvriers ! (je sais ouvrier c'est un gros mot, mais des ouvriers
existent toujours et ce sont même les nombreux dans la production tout
secteurs confondus !) Après le citoyen fait ce qu'il veut !
On pourrait aussi imaginer des étiquettes qui seraient faites en trois parties Prix ; Qualité ; Ethique. Elles se nommeraient les Ethiquettes ! Pour moi le premier niveau c'est la défense de la cité, d'où mon premier exemple, le deuxième niveau c'est la défense des autres cités, d'où mon deuxième exemple : La société Untel, qui a changé son fusil d'épaule à cause du refus d'acheter ses produits, opte pour une fabrication moins cher mais en sous-traitant à une société chinoise une partie de sa production et en s'assurant que les conditions de production sont acceptables, notamment en terme d'horaire, de possibilité de défense des ouvriers et du refus d'exploiter les être humains comme des sous-hommes. Sous-hommes ça doit vous rappeler quelque chose ... si, si, cherchez bien ! Le choix avec la société Deuxtel devient plus cornélien, mais intéressant quand même, surtout si cette dernière annonce qu'elle va licencier un wagon de types pour faire monter sa cotation en bourse de manière artificielle ! Il va de soi que les sociétés incriminés auraient un droit de réponse et que d'autre part il y aurait un comité d'évaluation rassemblant une collection de personnages choisie par tirage au sort. D'ailleurs j'ai lu quelque part que la politique devrait être dévolue au citoyen lambda désigné par tirage au sort, il serait entouré de tous les conseillers techniques nécessaires mais quant à la décision, elle ne peut être prise que par lui en dernier ressort ! |
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retour haut de page | Là j'avance mon dernier point :
Pour moi les règles sont faussées à
partir du moment où l'objectif devient de faire de l'argent avec
l'argent. L'argent est un moyen de facilité les échanges pas de les
pervertir. Car à se moment il me semble que le combat devient impossible.
Cela permet d'ailleurs de sortir de dilemme libéralisme ou socialisme. Ce
qui est important c'est le rapport de force et la lutte dans ce qu'elle a
de sain. Je donnerai quelques exemples. Le premier vient d'un entrepreneur
célèbre patron de chantier naval, je regrette d'avoir oublié son nom.
Il se voit opposer un refus de travailler en signe de protestation des
ouvriers, le monsieur ne fait ni une ni deux, inquiet du risque encouru
par sa société, il relève les manches et avec les quelques personnes en
blouse blanche qui l'entoure, il fait la mise à l'eau. Chapeau bas, ça
invite au respect, même si on n'est pas d'accord sur le fond. Et du coup,
voilà quelqu'un avec qui on peut causer sérieusement des conditions de
production. Autre exemple venant de la SNCF à Nice. Mon oncle responsable
syndical va au charbon sur des revendications légères, il en est
conscient mais la décision est maintenue donc son rôle c'est de se faire
le porte parole des ouvriers. Il est question d'assemblage de convois la
nuit. Rencontre avec l'ingénieur pour augmenter le nombres de personnes,
réponse de celui-ci : "Rendez-vous ce soir en gare de triage."
Le voilà à retrousser les manches de sa chemise blanche, il donne le
chronomètre et fait lui-même l'assemblage d'un convoi. Même chose,
chapeau bas, voilà quelqu'un avec qui on peut causer. Le conflit,
contrairement à ce qu'on pense, est bon, à condition que les données de
départ soient claires. Les conditions de travail contre une meilleure
productivité et le développement harmonieux de la cité ! Et oui, il ne
fait pas oublié la dernière condition. Sinon on peut toujours annoncer
une baisse du chômage si c'est pour l'échanger contre une aggravation de
la précarité, ça ne peut pas marcher.
Qu'est-ce qui fait que les choses ne tournent pas comme il convient ? C'est que le rapport de force a disparu. Le patron défenseur de son outil de production dont il a une haute estime a été remplacé par des actionnaires internationaux soucieux du gain à court terme. L'ingénieur capable d'en remontrer aux ouvriers, exit, à la place il y a un énarque qui n'a jamais mis les mains dans le cambouis. Je sais, c'est simplificateur et cela demanderait à être relativisé mais je peux donner un autre exemple dans la gendarmerie. Il ne faut peut être pas enjoliver de trop, car les conditions modernes de production ne sont plus les mêmes, j'entends bien, cependant il faut aussi savoir rétablir l'équilibre. Pour finir, j'ajouterai que même les tenants du libéralisme, dont ils ont oublié qu'à l'origine il s'agissait de l'amélioration des conditions de production afin d'enrichir en retour la masse laborieuse afin d'en faire de futurs acheteurs par le jeu de la libre concurrence ! Bref les tenants du libéralisme ne vont même pas au bout de leurs idées. Ils abandonnent à la moindre incartade la lutte, M. Chirac qui se fait élire sur la baisse des impôts lâche l'affaire à la première manifestation, mais qu'il aille au bout de ses idées, qu'il se fasse démettre si ces idées ne tiennent pas la route, mais qu'au moins la lutte puisse s'engager sur le fond et qu'il résiste. Cela clarifiera le rapport de force avec la rue, on sera à quoi s'en tenir. Après tout, les options libérales ne sont qu'une façon de voir les choses défendues par des gens sensés, ayant une analyse de l'économie différente de celle socialisante (avec plus ou moins de bonheur car on retrouve le même problème, le socialisme à du plomb dans l'aile, il ne joue même pas le jeu social pour lequel il est sensé luter !). Je me permettrai enfin une petite crtique sur le syndicalisme. Il me semble que là aussi les règles du jeu sont faussées. Les syndicats ont perdu le lien avec le rapport de force qui fait que les gens sont prêt ou pas si les enjeux n'en valent pas la chandelle à perdre une ou plusieurs journées de salaires. Ils se lancent sous prétexte d'intersyndical, dans des combats qui n'en sont pas. Les enseignants du 93 travaillent dans des conditions inadmissibles, mais ils ratent, en début d'année, la possibilité d'alerter effectivement l'opinion public par une action sérieuse. Pourquoi, parce qu'ils courent plusieurs lièvres, notamment une grève d'une journée avec l'ensemble des syndicats sur l'augmentation du salaire dans le fonction public. On s'étonne de la désyndicalisation et du délitement de l'action de masse. Ce n'est pas le cas, il s'agit plutôt de personne plus soucieuse des enjeux réels des lutes. Je pense que nous sommes entrain de retrouver une logique de combat grâce à un gouvernement qui nous mène la vie dure ! |
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Pourquoi ce choix du consommateur éthique ? Tout simplement parce qu'il n'y a plus d'autre solution pour avoir une politique interventionniste compte-tenu des règles du jeux international (OMC) comme européennes. Si l'Etat souhaitait, ce qui n'est pas le cas peu s'en faut !, avoir une politique favorisant les entrepreneurs nationaux, il serait épinglé par les différentes instances de surveillance de la libre concurrence ! Comme il ne peut être jugé illégal le droit à l'information, donc je ne vois que cette solution pour favoriser le développement d'une éthique du progrès humain. Il faudrait y ajouter la notion de développement durable ! Donc remettre en cause l'idée de croissance, mais c'est une autre histoire ... | |||||||||||
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