Du côté du déversoir Nouvelles obscures du voyageur immobile retour page d'accueil

l'Arizona l'été 

La Gare du Nord est rouge comme

...

Las de ces ritournelles inutiles

(Toi) qui tombe au bas de ce stylo

Tu essayes de réveiller en moi

Ces démons endormis

Ils se bousculent, précipités

Contre la porte

Dans la pénombre

Ils espèrent la lumière

Tout comme moi le soir au moment des vêpres

Seulement c'est un vieux portail rouillé

Les charnières se sont soudées

Les plaques de peintures tombent par lambeaux

Il n'y a même plus de clef pour manœuvrer la serrure

Refermée sur le vide

Accrochée à sa seule fonction

Enclencher (un glissement désormais impossible) le mouvement

Quel héros écorché vif

Par les ronces d'une haie d'aubépine

Aura la force de ne pas renoncer

A de vains combats

Pour arracher quelques grincements

Odieux à ce battant d'acier

Lessivé par de vastes pluies diluviennes

Il ne sert à rien de ressasser

Ces mauvaises pensées

Je voudrais les pousser au loin

Mais elles viennent s'écraser

Contre la tôle et me rapportent

Seulement des nouvelles du temps

Et de ce jardin oublié juste de l'autre côté

accès autre recueil

poésie stéroï

-dique

Il y a des êtres 

le nez dans les rails

Je suis las de ces ritournelles inutiles

Toi qui tombe au bas de cette plume babille

Tu essayes de réveiller de par mon âme

Ces démons criards endormis qui se damnent (bousculent)

Entassés dans la pénombre contre la porte

La lumière, ils espèrent en de longues cohortes

Tout comme moi le soir au moment des vêpres

Aube diaphane qui voit l'espérance naître

Seulement ce n'est qu'un vieux portail rouillé

Se sont soudées rondelles et charnières souillées

En de grands lambeaux, tombent plaques de peintures 

Même plus de clef pour manœuvrer la serrure

Elle s'est refermée sur un impossible vide

Décrochée de sa seule fonction par l'oxyde

De toutes ronces, quel héros vif écorché 

 Aura cette force de ne pas renoncer

Et sortir vainqueur de la haie d'aubépine

Combien faudra-t-il de vains efforts, de combats

Pour arracher quelques grincements de Sabah

Odieux battant d'acier Lessivé par les pluies

Jamais tu ne cèderas au nombre des nuits

 Ressasser ces mauvaises pensées, il ne sert

Car Contre cette tôle éternelle misère 

Des nouvelles du temps de très loin me reviennent

Autre côté de ... que je voudrais tiennes

Seulement  

 s'écraser

Et  oublié juste