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à côté du cinéma l'été
Nouvelles obscures du voyageur immobile |
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La Gare du Nord est rouge comme ... |
Arizona dream Dans l'œil bleu globuleux du cheval Je vois défiler lentement cette cousine Dépourvue d'ombrelle Elle parcourt, renversée par le désert embrasé Arizona sur fond de fil électriques Parsemé de silence et d'être humains Long défilé démultiplié à l'infini La chaleur fait chanter l'air pour les yeux Les yeux bleus globuleux du cheval Amérique de ma peur Tu m'oublies sur tes rivages Ne laisse pas ce rêve immoral Brouiller nos amours infidèles Pauvres êtres rampants, émergeant de l'écran Vous m'avez épuisés dans de vaines conquêtes Vos hurlements me glacent encore les sangs Sombres roulottes dans mes souvenirs enlisés Je n'ose plus regarder du côté de l'Eden La nuit occupe le lieu Elle y a planté son pieu Aux pleins feux de mes yeux |
accès autre recueil Il y a des êtres |
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Le même, ou presque ! Dans l'œil bleu globuleux du cheval crasseux Je vois défiler lentement cette cousine Dépourvue d'ombrelle, sereine, quittant l'usine Elle parcourt, le désert embrasé et radieux Fond de fil électriques, Arizona des Dieux Parsemé de silence les êtres humains dînent défilés multiples à l'infini qui me minent La chaleur fait chanter l'air au son de tes yeux Ne laisse pas les yeux bleus globuleux du cheval Amérique de ma peur par ce rêve immoral Tes rivages brouiller nos amours infidèles Pauvres êtres rampants, émergeant du réel Vous m'avez épuisés dans de vaines citadelles Conquêtes de l'écran vos hurlements s'étalent Sombres roulottes enlisés en arrière plan Dans mes souvenirs, je n'ose garder ce temps La nuit gît du côté de l'Eden en ce lieu Elle a planté son pieu aux pleins feux de mes yeux Tu m'oublies |
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