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docs du rééducateur

réflexion en cours d'écriture :

Sommes-nous des psychopédagogues ?

écriture en cours : c'est une première ébauche

autres réflexions : le contrat ou nom et place du père

mais aussi : fin de rééducation ou bien

le temps en rééducation et encore groupe ou individuel 

ou alors personnages introjectés

 Une question s'est posée en formation sur la façon de désigner les rééducateurs. Le constat du groupe étant que "maître G" est inadapté à nous définir correctement, ce avec quoi je suis entièrement d'accord, y compris pour les "maîtres E". Rééducateur aussi, ce avec quoi je suis nettement moins d'accord. Le seul point faible de cette dernière acception est que cela renvoie au monde de la santé et peut évoquer le traitement du handicap. Accès à une définition du mot rééducateur. Il a été proposé par les responsables du stage de nous appelés "psycho-pédagogues" ce avec quoi je ne suis pas d'accord !

SAUF SI ... il s'agit d'une entrée prenant comme présupposé que les apprentissages sont une possibilité de réaménagement psychologique soit :

  • Par le jeu en travaillant sur l'acceptation de l'enjeu de la confrontation reposant sur des règles définies par la communauté et donc non établies par les deux partenaires.
  • La création artistique comme transformation d'un désir premier non différé, comme par exemple le patouillage en relation avec le plaisir je jouer avec ses excréments, en une évocation symbolique, c'est à dire lisible et partageable avec la communauté sur le registre du beau.
  • La mise en scène théâtrale en faisant entrée la prise en compte d' "un public" faisant tiers et ouvrant le champ de la représentation à l'autre avec comme source première l'imaginaire, mais réinscrit dans une histoire reprenant les attendus d'un spectacle partageable avec la communauté.

Mon propos n'est pas d'exclure ces éléments de la rééducation, ils en sont aussi une composante. Mais c'est le processus qui est différent. D'abord il ne pose pas forcément, sinon pas du tout à mon sens, l'utilisation de règles définissant le cadre rééducatif (ou encore autre définition plus ancienne). L'idée d'une métaphorisation du réel n'est pas non plus un élément constitutif de ce processus.

Il est le résultat d'une pratique inspirée par Brunner et Vigotsky. Le premier à travers des idées comme le défit, "tu as peur de perdre" par exemple. Mais il y a surtout l'idée de l'appréciation de ce que l'enfant est prêt à prendre comme risque et où il en est dans sa phase d'équilibration quand à ses connaissances. On peut étendre cela à l'idée de zone proximale de développement qui peut être entendue comme l'espace où l'enfant ne peut faire les choses tout seul, il réussit avec l'aide d'un "tuteur". Je raconte ça de mémoire, ça fait longtemps que je n'ai pas relu les deux auteurs cités. N'hésitez pas à critiquer (à l'adresse E-mail suivante : oissaurat@ac-creteil.fr) mais ce n'est qu'une simplification de leurs concepts. Pour finir sur les exemples, il doit y avoir aussi les encouragements et le soutien quand l'enfant se lance dans une nouvelle phase de développement, où il prend le risque d'un temps de déséquilibre et de perdition des repères. C'est un moment où les représentations sont étendues à de nouvelles acceptions.  On peut ajouter comme auteur sur lequel s'appuyer, Piaget.